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Voiture autonome : quels sont encore les défis à relever ?


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Voiture autonome : quels sont encore les défis à relever ?



La voiture autonome a de nombreux défis à relever au cours des prochains mois et années avant de s’installer dans nos quotidiens. Quand nous évoquons cette voiture du futur, nous pensons à celle 100% autonome qui peut se passer entièrement de conducteur. Le degré ultime de l’autonomie (niveau 5) compte encore de nombreux défis à relever.

Défi technologique, économique, de cybersécurité et bien d’autres. Quels sont ces défis rencontrés par les constructeurs automobiles ? Quelles sont les futures étapes à franchir avant de pouvoir modifier ce paysage automobile ?

VERS LA VOITURE AUTONOME DE NIVEAU 3 EN 2023. ET APRÈS ?

Les constructeurs automobiles en ont bien pris conscience que la voiture autonome est un rêve ambitieux. Rappelons-nous : en 2015, certains constructeurs avaient annoncé l’arrivée de la voiture 100% autonome d’ici 2025. Presque 10 ans après, tous sont unanimes pour dire que le développement de la voiture autonome ultime est un parcours semé de défis.

Sur les 5 niveaux d’autonomie des voitures, aujourd’hui, certains constructeurs atteignent les véhicules de niveau 3. En détail, chaque niveau de la voiture autonome correspond à une étape en termes de technologie. De manière générale, les laboratoires avancent. La mise en pratique, elle, prend plus de temps. C’est aux Etats-Unis que les voitures autonomes commencent à circuler. Plus précisément, dans la ville de San-Francisco et dans l’Arizona.

LE DÉFI DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, UN ESPOIR POUR DES VOITURES TOUJOURS PLUS AUTONOMES

Développer la voiture autonome du futur demande des efforts technologiques considérables de la part des constructeurs automobiles. Parmi ces technologies, l’intelligence artificielle vient ajouter une touche finale à forte valeur ajoutée, reliant les technologies entre elles.

L’intelligence artificielle vient affiner et rationaliser les actes de la voiture autonome, prête à circuler parmi la population. Comment ? En analysant tous les signaux de manière globale, en effectuant les connexions entre les informations et en apprenant. Les systèmes d’intelligence artificielle sont d’une aide précieuse pour fiabiliser les véhicules autonomes de demain.

LE DÉFI ÉCONOMIQUE, RENTABILISER LES COÛTS POUR RENDRE ACCESSIBLE LA VOITURE AUTONOME

Le défi technologique est étroitement lié au défi économique. Comme toute innovation, cela a un coût. Bien sûr, pour le moment, le prix d’acquisition des voitures autonomes est élevé. A ce jour, le constructeur automobile Mercedes-Benz vend des voitures autonomes de niveau 3 en Allemagne et aux Etats-Unis pour 100 000 €, voire plus.

Au-delà du coût de la voiture autonome, il faut aussi compter l’aménagement des routes (panneaux de signalisation, feux, passages pour piétons…) pour pouvoir accueillir ces fameuses voitures autonomes qui fonctionnent à partir de caméras. La mise en place d’une signalétique spécifique représente un coût certain, encore difficile à prévoir globalement. De même, le code de la route devra être revu.

LE DÉFI DE LA CYBERSÉCURITÉ, UN INCONTOURNABLE POUR SÉCURISER L’UTILISATION DE LA VOITURE AUTONOME

La cybersécurité joue aussi un rôle crucial dans le déploiement des voitures autonomes. La protection du système d’information de la voiture autonome doit être protégée afin d’empêcher les actes malveillants comme la prise de contrôle de la voiture autonome à distance. Freiner, accélérer, modifier l’affichage du tableau de bord…voire couper le moteur.

Les cybercriminels travaillent déjà sur des ransomwares qui toucheraient les logiciels connectés de la voiture autonome pour récupérer des données privées. La cybersécurité des infrastructures de connectivité est essentielle, surtout quand la voiture autonome doit encore convaincre d’un point de vue éthique.

LE DÉFI ÉTHIQUE, CONVAINCRE ET RASSURER LES POLITIQUES, LA JUSTICE ET L’OPINION PUBLIQUE

Le développement des voitures autonomes met en lumière la notion de responsabilité juridique sur la route. D’après la sécurité routière, 90% des accidents mortels mondiaux sont liés à une erreur humaine. Le nombre d’accidents mortels s’élève à 1,2 millions par an. Face à ces chiffres alarmants, la voiture autonome pourrait contribuer à réduire une partie des accidents.

Néanmoins, la voiture autonome soulève un grand nombre de questions éthiques. Dans le cas de la voiture autonome, sans conducteur, la question de la responsabilité se pose entre :

  • les constructeurs automobiles et les ingénieurs en intelligence artificielle qui programment la voiture ;
  • les instances politiques qui mettent en place les textes de loi et adaptent les routes ;
  • la justice qui autorise la circulation et qui acte de la responsabilité selon les contextes.

Avec un contexte comme celui-ci, il faut ajouter un défi : convaincre la population de l’efficacité de ce type de voiture et les rassurer sur le cadre apporté.

La voiture autonome a encore de nombreux défis à relever avant d’être démocratisée. Ceux-ci sont aussi très variés : des défis technologiques, économiques, éthiques… Les essais sur le terrain commencent à avoir lieu sur les différents continents. Peut-être permettront-ils d’accélérer sur l’avenir des voitures autonomes.