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Formule 1 ou moto GP : la transition vers un carburant "vert"


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Formule 1 ou moto GP : la transition vers un carburant "vert"



Que ce soit pour la Formule 1 ou la moto GP, un enjeu de taille attend les sports motorisés. Leur défi : être plus verts. Pour faire perdurer ces sports dans le temps, il devient indispensable de revoir la source d’alimentation de ces véhicules sportifs. Quelles sont les démarches entreprises par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) pour préparer l’avenir de ces sports emblématiques ? Existe-t-il des pistes sérieuses ? Depuis plusieurs mois, le carburant 100% durable comme le biocarburant fait parler de lui et pourrait bien constituer l’avenir de ces sports.

2022-2030 : LE PLAN D’ACTION DE LA F1 ET DE LA MOTO GP POUR VISER LE ZÉRO ÉMISSION.

Les sports motorisés comme la Formule 1 n’en sont pas à leurs premiers efforts environnementaux. Déjà en 2014, la quantité de carburant embarqué a été limitée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les enjeux s’accélèrent et les sports motorisés doivent se transformer durablement. L’objectif est clair : atteindre le “zéro émission” d’ici 2030, en passant progressivement par la neutralité carbone. Avec cette stratégie claire, la Fédération Internationale de l’Automobile souhaite être en totale cohérence avec les Accords de Paris signés lors du dernier rendez-vous Cop21.

Prochaine étape : alimenter davantage les véhicules sportifs de compétition en biocarburant pour réduire considérablement l’impact de l’utilisation massive de carburants fossiles. Cette volonté s’appliquera dès 2022 pour les véhicules monoplaces qui rouleront avec 10% d’éthanol renouvelable.

L’année 2022 est une première étape. En 2026, de nouveaux moteurs pourront entrer en vigueur sur les circuits automobiles. Ces véhicules sportifs seront à 100% compatibles avec des biocarburants.

LES BIOCARBURANTS : LA SOLUTION DE LA F1 OU MOTO GP POUR UNE RÉDUCTION DE 65% DES GAZS À EFFET DE SERRE

Dans le monde du transport, les biocarburants ont la côte. Les biocarburants présentent aussi bien des avantages pour les véhicules du quotidien que les véhicules sportifs. En toute logique, les circuits automobiles s’y intéressent également.

Ce carburant est dit “vert” car il est produit à l’aide de biodéchets ou de déchets organiques. C’est pourquoi depuis 2 ans déjà, les voitures de F1 et les motos GP roulent avec 5,75% d’éthanol. Demain, ces véhicules sportifs pourront même rouler avec 10% de biocarburant. Soit quasiment 2 fois plus qu’actuellement.

Les responsables de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) envisagent de rendre cette règle obligatoire afin de garantir la réduction de son impact sur le rejet de gazs à effet de serre.

LE DÉFI DE LA F1 ET DE LA MOTO GP : UN MOTEUR 100% COMPATIBLE AVEC LES BIOCARBURANTS

Prochaine étape : transformer les moteurs pour accepter l’intégralité des biocarburants. Il s’agit d’un bel enjeu technique pour le marché de l’automobile sportif. Comme l’explique le directeur technique de la F1 : « C’est un phénomène totalement circulaire. Nous ne produisons pas de CO2 qui ne soit pas déjà dans l’atmosphère. Nous le retirons de l’atmosphère, nous l’utilisons et nous le remettons dans l’atmosphère ».

Les moteurs actuels des véhicules de F1 et de moto GP ne sont pas compatibles pour rouler avec 100% de biocarburant durable. C’est pourquoi la Fédération Internationale de l’Automobile investit massivement dans la Recherche et Développement pour adapter les véhicules à ce nouveau type de carburant vert et, ainsi, atteindre le zéro émission. Rendez-vous en 2030.